Nous vous présentons dans cet article, les différents points clés à retenir de la réforme de la formation professionnelle entrée en vigueur le 1er Janvier 2021.
Une formation pour tous les collaborateurs
Chaque entreprise a désormais chaque 6 ans, l’obligation de fournir la preuve qu’elle a assuré la formation de ses collaborateurs. Ce récapitulatif tient en compte la réalisation bi annuelle d’un entretien professionnel.
L’objectif au final est d’accompagner l’ensemble des transformations professionnelles en donnant l’occasion à tout le monde d’actualiser ses compétences. La GPEC permet à tout un chacun de se projeter dans le futur, histoire d’avoir un aperçu du devenir de son métier.
Plus de place pour la créativité pédagogique
Les entreprises possédant plus de 50 employés voient leurs budgets de développement de compétences composés de la somme de la VAE, des actions de formation et des bilans de compétences. L’AFEST élargit la notion d’action de formation en intégrant désormais le coaching et/ou les séminaires de formation supplémentaires.
CPF
Le Compte Personnel de Formation encore appelé CPF est un compte de formation dont tout individu a droit dès l’âge de 16 ans. Ce compte qui est à vie, ouvre à son détenteur, le droit à divers services de formation pour lui permettre d’acquérir de nouvelles compétences avec des diplômes à la clé.
Dans l’ancien système de formation, les personnes disposaient des crédits horaires. En d’autres mots, leurs formations étaient plafonnées en heures. La nouvelle reforme alloue non plus les heures, mais de l’argent à ces personnes. Les formations sont donc désormais plafonnées en euros. Soit une somme de 500 euros par an.
Les formations n’ayant pas les mêmes valeurs, et donc les mêmes coûts. Le but ici est d’installer un système beaucoup plus égalitaire.
Le CEP
Le Conseil en évolution professionnelle en abrégé CEP permet à tous les professionnels de bénéficier des conseils et d’un temps d’écoute sur leurs parcours professionnels. Ils pourront ainsi avoir des informations liées aux différents financements qui existent et à leurs financements.
Il est demandé aux entreprises d’informer leurs apprentis sur l’existence du CEP. Ceci contribuera à créer une belle connexion et d’avoir un avis extérieur.
Le centre de formation par apprentissage
Il est désormais plus facile d’ouvrir un CFA. Tout comme les branches professionnelles et les organismes de formations, les entreprises peuvent à présent créer sans difficultés leurs propres parcours d’apprentissage avec notamment un logiciel pour centre de formation. Sachant que les financements gérés par les OPCO sont mobilisables par tous les types d’entreprises, c’est donc une opportunité à ne pas négliger.
L’AFEST
Déjà pressentit dans l’ancien reforme, l’action de formation en situation de travail est bel et bien en application avec la nouvelle réforme. Les entreprises ont la possibilité de former certains de leurs collaborateurs aux métiers de tuteurs propre à cette modalité.
Les OPCO ont travaillé sur la structuration de l’AFEST afin de faciliter une appropriation générale, notamment pour les structures qui possèdent moins de 50 employés.
Un nouvel éco-système de formation
L’apprentissage : il est désormais géré par les OPCO au détriment des régions
Compte personnel de formation : la caisse de dépôts et des consignations s’occupe désormais de ces financements.
Le conseil en évolution professionnelle : Le nombre d’opérateurs agréés pour la délivrance des conseils en évolution professionnelle a augmenté. L’on a en plus des structures telles que le CIBC, Aksis, Anthéa RH et Tingari.
Le CPF : Jadis traitées par les Fongecif et les Opacif, les demandes du CPF liées aux transitions professionnelles sont maintenant gérées par les associations nommées Transitions Pro en lieu et place des CPIR.